Pour Pierre et Patricia, le recyclage n’est pas un vain mot. Apprenant la fin prochaine d’un chalutier en bout de course, ils le rachètent et lui redonnent vie sous forme de « caloge », nom donné aux maisons de pêcheurs démunis au XIXe siècle. La coque du bateau était tout simplement calée par des pieux et recouverte d’un toit de chaume ou de vieilles voiles goudronnées. Passionné par le monde de la mer, Pierre s’est inspiré de vieilles photographies et de documents chinés dans les brocantes du coin.
Avec ses 25 m² et son toit de chaume, la Caloge n’a rien d’un logement social. Les courbures ont été conservées et le plancher n’est autre que le pont du bateau.
Atouts non négligeables, un lit de bonne largeur (1,60 m), des chaises suspendues qui peuvent être manœuvrées selon un ingénieux un système de poulies et, en rappel, une déco marine du meilleur goût.
La douche a pris place dans la timonerie et le gaillard d’avant sert de table de petit déjeuner ou de lecture. Il ne manque plus que le roulis et on s’y croirait ! Installée dans le jardin des propriétaires, à Kerlouantec, près de Crozon, la Caloge peur accueillir 2 personnes. Elle dispose d’une salle d’eau avec douche et toilettes ainsi que d’un salon de jardin privatif. Une cuisine équipée est à la disposition des hôtes. Deux nuits minimum.
La Caloge
© Denise Cabelli