Dans son histoire naturelle, Pline l’Ancien évoque déjà l’existence de pigeonniers, témoins de la domestication, dès la plus haute Antiquité, de ce volatile de basse-cour élevé pour sa chair autant que pour ses qualités de messager.
Au Moyen Âge, seuls les nobles avaient le droit de posséder un pigeonnier, symbole de pouvoir et de richesse. Suite à l’abolition des privilèges en 1792, le « droit de colombier » se démocratise.
Dans le domaine de la communication civile et militaire, le rôle du pigeon atteint son apogée au début du XXe siècle, notamment pendant la Première Guerre mondiale. L’un d’entre eux, l’officier-pigeon « Le Vaillant », matricule 787-15, fut même cité à l’ordre de la Nation pour avoir sauvé de nombreuses vies.
Concurrencés par les moyens modernes et victime de l’exode rural, l’élevage des pigeons régresse et les pigeonniers laissés à l’abandon.
C’est dans le Sud-Ouest qu’ils sont les plus nombreux. Qu’ils soient de type « toulousain » appelés aussi « pied-de-mulet », sur piliers, sur arcades, en forme de tour, à toit pyramidal ou à lanternon, ils bénéficient aujourd’hui de l’engouement pour la préservation du patrimoine rural. Un regain d’intérêt qui a permis de sauver de la ruine de nombreux édifices.
L’antenne Gîtes-de-France du Tarn-et-Garonne a publié un annuaire de tous les pigeonniers du département disponible à la location.
Le catalogue des gîtes en pigeonnier : Lien vers le catalogue